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À propos de l’équipe

François
Peintre / Carrossier
Sébastien
Magasinier
Romain
Peintre / Carrossier
Julien
Technicien mécanique

Interview du Julien

Quelles sont les différentes étapes de la restauration d’un véhicule de collection ?

Dans un premier temps, on monte le véhicule sur un pont pour faire le tour avec le client, faire une pré-estimation des travaux à effectuer, et ainsi faire une ébauche de la restauration que nous pouvons lui proposer.

Après l’accord du client, et sous réserve de démontage (sur des classiques on a toujours des surprises à cause de l’ancienneté de la voiture), on démonte le moteur (partie la plus onéreuse), et la carrosserie (possibilité de rouille, ou accidents cachés par l’ancien propriétaire). Le plus important est donc de connaître l’état de santé du moteur, pour faire une évaluation précise du prix de la restauration, ce qui nous permet de faire un devis pour le moteur.

Pour le moteur, il est indispensable de faire un test de compression, car certains éléments peuvent être cassés dans le moteur, et il nous est impossible de le remarquer à l’œil nu.

On procède par la suite à une analyse visuelle, puis à un contrôle précis avec des outils tels qu’un micromètre ou un comparateur, afin de connaitre l’état d’usure exact des pièces, puis avoir un éventuel remplacement de celles-ci.

Comment en es-tu arrivé là ?

Après avoir passé un BTS en mécanique, j’ai été embauché par Renault, où j’ai fait mes premiers pas dans la restauration de véhicules anciens.

Ma première expérience chez Porsche fût au centre de La Rochelle, où j’effectuais quelques remplacements en intérim.

Trois ans plus tard, le centre Porsche Bordeaux m’a recruté afin de développer le pôle classique, qui ne cesse de susciter l’engouement des clients et des passionnés. (Représente 40% de notre activité).

En effet, beaucoup considèrent maintenant les Porsche Classiques comme des objets d’art ou d’investissement, plutôt que comme des voitures dites « anciennes ». Nous avons donc de plus en plus de demandes.

Est-ce que le Classic est une passion pour toi ?

Effectivement, ce challenge Classic me passionne énormément, et les véhicules de collection en général. Je m’y intéresse depuis mon plus jeune âge, c’est pour cette raison que j’ai décidé d’en faire mon métier. Pour moi, c’est bien plus qu’un travail, c’est une véritable vocation.

Penses-tu que ce challenge puisse-être un atout pour le Centre Porsche Bordeaux ? Qu’apporte-t-il à celui-ci ?

En effet, ce challenge est un véritable point fort pour nous.

Il permet de démontrer notre savoir-faire incontestable dans ce domaine, relativement difficile à retrouver de nos jours, dû aux différences de techniques de travail.

Aujourd’hui, on ne règle plus les allumages, les carburateurs ou même les soupapes, tout cela se fait grâce aux nouvelles technologies.

Cela prouve également que nous sommes capables de faire un travail irréprochable pour préparer des autos en état de concours.

Ce challenge est donc l’occasion de montrer aux clients et aux passionnés que nous avons notre place dans le domaine de la classique, et qu’ils peuvent venir les yeux fermés nous confier leur auto.

Interview de Sébastien

Penses-tu que ce challenge puisse-être un atout pour le Centre Porsche Bordeaux? Qu’apporte-t-il à celui-ci ?

Oui, ce challenge est un atout pour notre centre ainsi que pour l’image de la marque. Je pense qu’il est très important de restaurer la classique, car elle fait partie du parc roulant Porsche et de son histoire.

Cela nous apporte en même temps une certaine notoriété, car les clients remarquent notre habilité à restaurer dans les règles de l’art.

Difficultés à trouver les pièces (modèles anciens) ?

Ces pièces sont très difficiles à trouver sur les classiques, il faut contacter plusieurs fournisseurs car Porsche a revendu la plupart de son stock. Il faut sans cesse être à l’affût, mais avec de la détermination et de la volonté, on y arrive toujours !

D’un point de vue externe, que penses-tu du travail des techniciens sur cette restauration ?

Julien, François et Romain travaille énormément, et mettent tout leur cœur dans cette restauration.

Je pense que cela doit être très stressant pour eux, tout comme moi pour avoir les pièces en temps et en heure. Ce n’est pas toujours simple, il s’agit d’une véritable course contre la montre, mais on s’investit tous !

Interview de François et Romain

Quelles sont les étapes de votre intervention dans ce challenge Classic ?

Pour commencer, nous avons démonté la 930 intégralement, décapé la peinture pour éviter toute surépaisseur inutile, et par la suite une réaction des fonds.

Nous avons également effectué le redressage de différents chocs superficiels, remplacé et fabriqué des pièces pour la corrosion perforante sur le pare-brise, et surtout peint la majorité des pièces du moteur.

Pensez-vous que ce challenge soit bénéfique pour le CPBDX ?

Nous pensons que ce challenge est un atout pour le centre, cela permet de montrer à nos clients notre passion et notre intérêt pour l’histoire de notre marque. Il est également important, à travers ce challenge, de promouvoir notre savoir-faire auprès des passionnés ainsi qu’aux membres du jury du concours hautement qualifiés !

Quelles sont les principales différences entre une réparation classique d’un véhicule moderne, et une restauration d’un véhicule de collection telle que la 930 ?

Le fait de travailler sur des véhicules plus anciens demande beaucoup plus de patience, de réflexion et de minutie. La restauration et la réparation sont pour nous deux choses différentes. La première permet de redonner vie à un véhicule d’exception qui a marqué sa génération. Elle nécessite une reprise intégrale de l’auto, il s’agit d’une véritable fouille archéologique.

La réparation des véhicules plus modernes, quant à elle, nécessite généralement des interventions moins poussées et plus localisées.